Humour
60 litres de marquisette...
Pour fêter le Nouvel An, Z, ado, demande la permission d'aller chez une copine. Enfant placée, les services n'autorisent pas cette sortie. Ce refus la contrarie. M (son AF) propose alors qu'elle reçoive chez elle ses copines. Quelques jours après l'assistante sociale demande à Z si ça c'est bien passé.
– Ouais, M nous a préparé 60 litres de marquisette.
– Et vous avez tout bu?
– Non, elle a congelé ce qui restait.
M a été convoquée pour s'expliquer, donner de l'alcool (et autant) est inexcusable. Notre assistante sociale n'avait compris ni la rancœur de Z suite à ce refus de sortie ni qu'une boisson alcoolisée... ne se congèle pas!
Rendez-vous en dehors des heures de travail.
Au refus de C d'assurer un trajet pour un des enfants qui lui est confié sous prétexte qu'elle a déjà un rendez-vous, prévu depuis longtemps, pour son propre fils chez le dentiste, son responsable Enfance lui demande de prendre les rendez-vous pour ses enfants en dehors des heures de travail. C'est quoi les horaires pour les AF? Nos enfants seraient-ils encombrants pour les responsables des services? La famille d'accueil ne devrait-elle, idéalement, ne comprendre que l'AF, soumise et disponible?
Vite fait au supermarché.
Mme A, assistante sociale, téléphone à C, assistante familiale. Elle a une urgence, elle aura au moins une heure de retard à son rendez-vous. C'est fin de journée, les enfants ne sont pas rentrés, C en profite en vitesse pour faire quelques courses au supermarché. Devinez qui elle y a rencontré? Eh oui, Mme A, c'était là son urgence.
Certificat médical.
Pour un camp ski est demandé pour D un certificat médical. Le médecin du village demande:
– C'est pour quoi?
– Pour un certificat médical d'aptitude aux sports de neige. Pourquoi cette question?
– Parce qu'on m'a demandé il y a peu un certificat d'aptitude à la pêche à la truite.
Qui a dit que les exigences administratives sont exagérées?
Détecteur de pipi.
C accueille A un jeune ado. Régulièrement le matin après la douche, la salle de bains sent l'urine. Bien qu'elle lui en parle calmement à plusieurs reprises, il nie, rien ne change. Lassée, elle lance un matin que de toute façon elle a fait installer sur la douche un détecteur de pipi... Après l'odeur a disparu.
Théoriser la pratique.
Pour une fois, c'est une histoire de vieux. De bonne composition, ma mère a été choisie par l'association d'aide à domicile pour recevoir six de leurs employées accompagnées d'une jeune formatrice. Mais que leur donner à faire? Trier un placard, nettoyer les joints du frigo avec une brosse à dents, cirer la grande table de bois. «Le but de cette séance, c'est d'apprendre à théoriser la pratique.» précise la formatrice. Interloquée, ma mère demande très poliment, très prudemment, à cette jeune responsable à quoi peut servir ce genre de formation. Un peu hautaine, elle tourne la tête sans lui répondre. Nos anciens ne peuvent pas comprendre ce que veut dire théoriser la pratique... ça doit être ça. Enfin on suppose. Quand on n'a pas de réponse, on ne peut que supposer. Par contre, la politesse, ça ne faisait pas partie de son bagage théorique.
Fracassante.
Je crois qu'on ne peut pas raconter cette histoire, question de huis-clos. Dommage parce qu'elle est vraiment marrante.
Entre frères.
- Comment tu t'appelais quand tu étais petit?
- Pfff... je m'en rappelle plus!